C'est une promesse qui sera retenue en cas de victoire. L'ancien Premier ministre Ali Benflis, dans l'opposition depuis plusieurs années et candidat à la présidentielle du 12 décembre en Algérie, s'est engagé ce dimanche à satisfaire les revendications de "la révolution" s'il est élu, s'adressant au mouvement de contestation populaire dont l'Algérie est le théâtre depuis le 22 février dernier.
Ali Benflis, dans l'opposition depuis plusieurs années et candidat à la présidentielle, s'est adressé au mouvement de contestation populaire dont le pays est le théâtre depuis le 22 février.
"C’est avec un programme d’urgence nationale que je présenterai devant le peuple algérien. Ce programme d’urgence nationale, je le conçois en droite ligne des revendications justes et légitimes de la révolution démocratique et pacifique», a souligné le président du parti Talaie El Hourriyet, lors d’une conférence organisée à l’hôtel Hilton d’Alger, en présence des militants et sympathisants du parti."
Mais qu'en est-il de la diaspora ?
longtemps méprisé par la classe politique des dernières années, elle semble aujourd'hui plus que jamais au coeur des interrogations électorales.
"Le destin qui vous a été fait par la révision constitutionnelle est inacceptable", en référence à l'article 51, "La diaspora est partie intégrante de l'Algérie, vous êtes les yeux de l'Algérie sur le monde" pouvons-nous entendre lors d'une allocution du président du parti Talaie El Houriet.
A une semaine du lancement de la campagne électorale, l'opposant au pouvoir n’a pas caché son inquiétude de voir le pouvoir renaitre pour un 5éme mandant Bis.
A ce jour, seul Ali Benflis semble accorder une place importante à la communauté algérienne établie à l'étranger, avec des promesse faites depuis des années à destination de la diaspora, notamment face au mépris du pouvoir.
A ce propos, il promet d’engager, en cas d’élection, 7 chantiers du «changement démocratique» (institution, Constitution, justice, liberté et droits, médias et moralisation de la pratique politique et la vie publique).
l'annulation de l'article 51 devenu 63 de la constitution, qui stipule que « la nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques » devrons être aboli si Ali Benflis est élu notamment lors de la remise à plat de la constitution.
La rédaction